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TaguéLE MONDE – Véronique Sanson ne tire pas sa révérence – Bruno LESPRIT
Véronique Sanson ne tire pas sa révérence
Entre joie funk et ballades crève-cœur, la chanteuse rayonne en tournée. Après trois dates à Paris, au Palais des sports, elle a prévu de sillonner la France jusqu’à l’été.
MUSIQUE
Hasta Luego », est-il écrit sur l’affiche devant le Palais des sports-Dôme de paris, avec son visage souriant, et non adios. A 73 ans, Véronique Sanson ne cède pas à la vogue des tournées d’adieu, qui prolifère depuis quelque temps chez les baby-boomeurs, (Elton John, Kiss, à à venir Roger Waters et Michel Sardou…) et préfère dire « à bientôt » - au pire, « à plus tard ». Et elle tient parole, puisque la voilà déjà de retour dans la capital pour trois soirées, comme ce fut le cas aux Folies-Bergère en novembre 2022. Dans ce Palais des sports de la porte de Versailles qui fut le temple de Johnny Hallyday, mais aussi le sien.
Véronique Sanson connait un peu cette coupole puisqu’elle s’y arrête pour la septième fois. La dernière, c’était pas plus tard qu’en 2019. La première, en 1978, donne une idée de son statut cette année-là, puisque jamais auparavant une artiste française n’avait été programmée dans cette salle inaugurée en 1960 et pouvant accueillir 5 000 spectateurs, rareté à l’époque. Elle manqua d’être la première femme à y chanter, précédée de peu par Aretha Franklin - un honneur plutôt qu’une déception. Sanson venait d’enregistrer son cinquième album, Hollywood, jalon de son exil américain en compagnie de la rockstar Stephen Stills, qui allait bientôt se transformer en enfer.
Son tour de chant rappelle aussitôt comment elle fit la différence. Entrée à l’américain après une intro instrumentale au groove cuivré. Sur scène, ils sont déjà dix, exclusivement masculins, avec une impeccable section de souffleurs (trompette, trombone et saxophone), un batteur doublé d’un percussionniste, un bassiste, un guitariste, un clavieriste et deux choristes.
En costume brodé avec une croix dans lame dos comme les portent les vedettes de Nashville (pour changer des « queues-de-pie », précise-t-elle), Sanson salue le public puis se dirige vers son piano pour Celui qui n’essaie pas (ne se trompe qu’une seule fois).
La sensibilité est française, avec ces joies et ces peines de femme que seule Barbara avant elle sut impose »r en tant qu’autrice et interprête. Le son est californien, et personne dans ce pays n’aura sur se l’approprier ainsi. Des mélodies aussi belles que celles de Michel Berger, l’éloquence et la flamboyante en plus. En conséquence, les albums de Sanson ont en général merveilleusement vieilli, références indépassables pour Jeanne Cherhal ou Juliette Armanet.
Marc Lavoine en invité surprise.
Le dernier en date n’est pourtant pas récent puisque Dignes, dingues, donc… remonte à 2016, ce dont on ne lui tiendra pas rigueur en raison de problèmes de santé qu’elle a connus. Sanson ne s’y attarde d’ailleurs pas, avec un seul extrait (le single Et je l’appelle encore), mais elle offre tout de même deux inédits qui laissent envisager un nouvel album.
Hasta Luego, qui baptise donc cette tournée, a été écrit avec Vianney, « sans que l’on sache qui fait quoi », indique-t-elle. Mélodiquement et rythiquement, cette chanson country-rock est du pur Sanson, le texte aussi (« je ne peux plus me mentir à moi-même », une antienne de son répertoire), et on peine à y trouver trace de l’auteur de je m’en vais.
Plus dramatique, la deuxième nouveauté, Signes, transporte également en terrain connu. « Je ne peux plus vivre comme ça en m’oubliant », chante-t-elle.
Le ton général n’est pourtant pas à la complainte, plutôt à la joie soul et aux syncopes funk - Bernard’s Song (Il n’est de nulle part) doit beaucoup à l’art de Stevie WOnder - et aux effusions salsa pour un Alia Souza plus portoricain que brésilien. A une polka jouée à La Nouvelle Orléans avec cette Chanson sur l’a drôle de vie redevenue un tube grâce au film Tout ce qui brille (2010), qu’elle termine en cat, ou au rock sudiste façon Lynyrd Skynyrd pour On m’attend là-bas.
Ni Le Maudit, ni Besoin de personnes ni Vancouver ne manquent à l’appel, et qui s’en plaindra? Généreuse, Sanson laisse à son fiston, Chris Stills, le soin d’interpréter seule une de ses créations (Where Love is Found), avant d’annonce une « surprise » pour Une nuit sur son épaule. L’invité ne sera pas le rappeur américain Jay-Z, qui en avait repris la mélodie et même semple la voix de Sanson pour History (2008), mais Marc Lavoine.
Evidemment, Le Temps est assassin, rappelle-t-elle. La voix est contrainte de référer ses envolées, le vibrato utilisé avec parcimonie, mais le timbre trouve une autre vérité, plus grave, avec des fêlures et des imperfections qui rapprochent de l’émotion à vif de Barbara. Et ce n’en est pas moins beau.De plus en plis dépouillés, les rappels finissent par la laisser en tête à tête avec son public.
Les frissons que procure Amoureuse, en piano, vois et chorus dos-top, Ma révérence et Bahia font alors rêver d’une tournée solo. Plus tard peut-être, pour ses adieux.
Bruno Lesprit.
Tournée Hasta Luego :
les 23 et 24 mars au Palais des sport-Dôme de Paris, Paris 15°
le 5 avril au Liberté, Rennes (complet)
le 11 à l’Aéra à Futuroscope, Poitiers
le 16 à la Cité des congrès, Nantes (complet)
le 19 avril au Zénith d’Orléans
le 22 au Vinci, Tours
le 2 mai au Colisée, Roubaix (complet)
le 15 juin au festival Voix de femmes, Maury (Pyrénées-Orientales)
le 30 juin au festival Soeurs jumelles, Rochefort
le 7 juillet au festival Confluent d’Arts, Château de La Rivière (Gironde)
le 15 juillet au festival de Carcassonne
le 22 au Martigues Summer Festiv'hall
TERRE DE VINS – Le Blanc de Château de La Rivière 2021 > 89/100
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Château de La Rivière 2021 - 15€ - 89/100
Propriété de Fronsac, La Rivière produit environ 17 000 bouteilles de vin blanc. Ce 2021 a été élevé à hauteur de 25% en barriques, ce qui lui confère une touche de gras et d'ampleur quiu vient apporter un peu de "hanches" au sauvignon, bien campé sur sa droiture fraîche et finement citronnée.
Avec un bel assortiment de Dim Sum
Mathieu Doumenge
Le Résistant : Les brebis ont convaincu plusieurs châteaux – Valérie BARDIN
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L’expérience de l’an passé a convaincu plusieurs châteaux d’accueillir des brebis des Pyrénées. Un partenariat éleveur viticulteur gagnant gagnant.
Valérie BARDIN
Cette année, les pensionnaires accueillies sont environ 400 et 8 vignobles de plus participent au projet, les Châteaux Mazeris-Bellevue, Lambert, Richotey, Plain Point, La Rivière, Les Roches Ferrand, du Gazin et Barrabaque. Éric Gutierrez représentant Civam et PPML (Centre d'Initiatives pour Valoriser l'Agriculture en Milieu rural et Produire Partager Manger Loocal), Yannick Yaunet le chef de culture du Château de La Dauphine et Olivier Maurin éleveur dans les Pyrénées, forts de leur expérience de l'année précédente sont à l'origine de la création de ce partenariat et du collectif entre éleveurs et viticulteurs. « On côtoyait des vignerons qui avaient envie de renouer avec cette tradition de la transhumance en terre girondine et des éleveurs qui avaient envie de vider les bergeries l'hiver puisque les brebis ne sont pas productives, on y a réfléchi avec l'association Produire Partager Manger Local en Gironde, et on a imaginé comment faire revenir les brebis dans les vignes mais pas d'un point de vue folklorique, même si cela fait plaisir à beaucoup de monde de les voir, mais d'un point de vue paysan, c'est-à-dire imaginer comment des paysans girondins et des paysans montagnards pourraient mettre ensemble leurs moyens pour atteindre leurs objectifs et faire entretenir leurs vignobles par des animaux plutôt que d'utiliser les tracteurs pour les premiers et vider les bergeries pour les autres… Et la différence fondamentale entre ce qui se fait aujourd'hui et ce qui se faisait-il y a 50 ans c'est que le gardiennage des brebis est assuré par un salarié et que le salarié il faut le payer, donc si on veut envisager un projet durable dans le temps, il faut que ce projet soit viable économiquement », explique très bien Éric Gutierrez.
Les vignerons et les éleveurs se sont donc accordés sur la répartition des frais, les éleveurs prennent en charge le transport (en camions depuis les Pyrénées jusqu'à Fronsac) et le fourrage et les viticulteurs s’occupent du reste, notamment des infrastructures, quatre bergeries ont vu le jour sur quatre domaines, le salaire du berger et son hébergement. L'opération n'avait pas trouvé son équilibre l'an dernier au regard du nombre de brebis accueillies, uniquement 200 brebis sur un château.
L'idée a été cette année d'augmenter le nombre de brebis pour diluer les charges financières et d'augmenter les surfaces pour qu'il y ait davantage de partenaires capables d'absorber les charges. Le but étant pour les éleveurs que cela ne leur coûte pas plus cher que s'ils gardaient les brebis chez eux et aux viticulteurs pas plus cher que de faire passer un tracteur et un broyeur dans leurs vignes, avec pour les vignerons un objectif agronomique, la gestion de l'herbe dans leurs vignes et pour les éleveurs un objectif aussi de santé animale, les herbivores sont toujours en meilleure santé quand elles mangent de l'herbe pâturée plutôt que du foin. « En fait c'est un échange gagnant-gagnant pour tous, nos vignes sont magnifiquement entretenues par les brebis, et un éleveur venu la semaine dernière voir comment aller ses animaux les a trouvées magnifiques » comment Karine Pontalier propriétaire du château Richotey qui a eu les brebis sur ses terres la semaine dernière.
Thomas Do Chi Nam, directeur technique du château de La Rivière est ravi: « avec leurs sabots les animaux travaillent la première couche du sol et c'est bon pour l'empreinte carbone, car on ne se sert plus des machines, et les brebis sont arrivées un peu efflanquées en novembre et maintenant elles sont presque grassouillettes ».
Quatre bergeries ont été construites sur quatre domaines pour permettre aux brebis d'être à l'abri le soir après leurs journées de tonte sur les terres fronsadaises, au Château de La Rivière, au Château de La Dauphine, au Château Arnauton et à celui de Plain Point. Et comme nous le dit Pascal Berry chef de culture aux Châteaux Plain Point et Arnauton « les brebis apportent de l'engrais naturel avec leurs déjections et le fait de pâturer évite de tondre, l'amendement est naturel et les hébergeants, ceux qui ont des bergeries sur leurs terres gardent le fumier naturel des brebis » Éric Gutierrez en est convaincu « on a vécu des années en s'appuyant sur l'énergie fossile, maintenant on a des retours d'expérience et on est amené à se poser des questions… comment faire pour continuer à avoir une paysannerie, des qui s'entendent, viticulteurs et éleveurs, pour donner un avenir à nos métiers et avoir une autre vision du monde… Si on veut avoir un avenir durable sur cette planète, il ne faut pas se tromper de voie… »
Infos
https://www.produits-de-nouvelle-aquitaine.fr/personnes/producteurs/eric-guttierezproducteur-fromage-de-brebis-bio/
https://www.civam.org/
Le Résistant : Festival Confluent d’Arts Véronique Sanson en tête d’affiche mais pas que … – Anne CAZAUBON
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Confluent d’Arts renoue avec l’organisation des débuts pour sa 6e édition : une belle tête d’affiche et d’autres concerts, un ciné en plein air dont on raffole et tout un tas de compagnies proposant des rendez-vous réjouissants. Prenez date pour l’édition 2023, le programme est plus qu’alléchant avec la venue de Véronique Sanson sur la grande scène mais pas que…
Anne CAZAUBON
Vous ne connaissez pas encore les 8 hectares de caves souterraines aménagées dans lesquelles vieillissent de la plus belle des façons quelque 700 000 bouteilles ? C’est le moment d’en profiter. Car les spectateurs les visitent à loisir lors du festival et cette année de manière très originale puisqu’ils seront embarqués avec humour sur les trois jours par deux comédiens de la compagnie Joseph K qui proposent une « contre-visite ». Quel est le vrai du faux ? 80 personnes qui auront pris la peine de réserver pourront le découvrir chaque soir. Ce spectacle n’est qu’une petite partie de la riche programmation qui a été dévoilée jeudi 2 février au château et qui va mobiliser une cinquantaine d’artistes et une trentaine de techniciens.
Une belle programmation
C’est par la Compagnie des Mangeurs de Cercle et son installation « Jardin de fer, Jardin de feu »,présente elle aussi sur les trois jours, que les spectateurs seront accueillis le jeudi 6 juillet. Un espace paisible, propice à la contemplation sur fond sonore musical qui s’embrasera chaque soir. Boule Roby et Waffle (que l’on aura déjà pu entendre, pas loin, mais chut…) seront les premiers à investir la grande scène le 6 au soir jusqu’à 22 heures avec un jukebox live électro dance avant de céder la place à un cinéma plein
air où sera projeté le film de Martin Scorcese « Shine a light : The Rolling Stone ». Une entrée dans l’intimité du groupe légendaire notamment en concert au Beacon Théâtre à New York. Cette soirée est entièrement gratuite. Le lendemain, même début et fin de soirée mais ce sera au tour de Renaud Hantson d’assurer la première partie de Véronique Sanson.
La chanteuse fera étape à La rivière dans sa tournée (à guichets fermés) des zéniths de France « Hasta Luego ». Ne tardez pas, les places s’arrachent. Dès l’annonce de sa venue en fin d’année, le standard du Rocher de Palmer a explosé. près de 1 000 places sont d’ores et déjà vendues*. Elle sera entourée de 11 musiciens sur cette grande scène pour un moment unique. C’est le partenariat noué depuis des années entre le festival et le Rocher de Palmer qui permet à La Rivière de faire venir de belles têtes d’affiche. Véronique Sanson était sur la liste de têtes potentielles il y a déjà 3 ans mais les organisateurs avaient dû renoncer faute de budget. La notoriété acquise par le festival ces dernières années, sa réussite, sa réputation, et le carnet d’adresses de Patrick Duval (Rocher de Palmer et Musiques Métisses à Angoulême dont la programmation sera dévoilée le 13 février) auront joué à l’avantage de LaRivière dans les négociations.
Des arts de la rue en clôture
La journée du samedi 8 juillet fait la part belle au théâtre de rue à partir de 15 heures. On commencera dès 16 heures avec la compagnie « La Main S’Affaire » avec un spectacle rodé il y a quelques années dans un Off de Fest’arts. Elle se poursuivra avec de la danse de « Soul Project » et de la Compagnie Mü, du jonglage avec la compagnie Sandra Nkaké en concert. Une artiste française à la voix puissante, sacrée Victoires du Jazz en 2012 qui va sortir un nouvel album le 14 février. À découvrir. Bien évidemment food trucks et buvette avec les viticulteurs du Fronsadais, lesquels jouent le jeu tout au long de ce festival, permettront de prolonger ces moments inoubliables.
Un public toujours plus nombreux
Les spectateurs viennent au château de la Rivière pour la beauté du lieu mais aussi pour la qualité de la programmation. Un accord viti mais aussi culture », s’amuse à rappeler le directeur de ce festival et maire de La Rivière, Dominique Beyly. Et ce n’est pas le directeur du château Xavier Buffo qui vendra le contredire. À eux deux, ils ont su rassembler.
Rassembler les partenaires, pour commencer, institutionnels comme privés, sans eux l’aventure n’aurait pas été possible : communautés de communes, Département, Région, Idaac mais aussi la Ville de Libourne qui met à disposition de ce festival des moyens humains et va même jusqu’à prêter sa grande scène de 14x12, un retour de scène racheté il y a plusieurs années et qui servait aux Techniciens de Johnny Hallyday alors en tournée dans le coin.
Les partenaires privés sont chaque année de plus en plus nombreux à frapper à la porte pour aider le festival dont 60 % du budget repose sur les recettes des spectacles et la buvette et 10 % sont insufflés par le Château de La Rivière. Un budget conséquent passé de 70 000 euros au début à 170 000 cette année avec des pointes à 200 000 euros comme l’an passé.
Ils ont su rassembler aussi les bénévoles au nombre de 70. Ici, pas de pénurie: le noyau dur de 50 personnes est présent depuis le début. 35 sont issus de la commune ce qui, sur 400 habitants, est loin d’être anecdotique. « Ils sont l’âme du festival et participent pour beaucoup à l’ambiance », s’accordent à dire les organisateurs. Une réunion tous les deux mois de l’année permet de maintenir le lien.
Rassembler encore en termes de public. Chaque année, le chiffre de fréquentation sur les trois jours ne cesse de croître. En 2014, les chiffres de fréquentation du Château de La Rivière étaient de 3 000 visiteurs par an. En 2022, on comptabilise plus de 20 000 visites. Le château est devenu la troisième propriété la plus visitée après la très belle propriété de Pape-Clément en Pessac-Léognan et le château La Croizille à Saint-Émilion.
*Cette soirée est payante. Plein tarif 39 €; - de 18 ans 30 € et gratuit pour les - de 12 ans. Point de vente Rocher de Palmer 05 56 74 80 00 - lerocherdepalmer.fr
SUD OUEST – Gironde – Libourne : Véronique Sanson à l’affiche du festival Confluent d’Arts – Linda DOUIFI
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Gironde : Véronique sanson a l'affiche du festival confluent d'arts
Véronique Sanson se produira le vendredi 7 juillet dans le majestueux parc du château La Rivière. © Crédit photo : Quentin TOP/SUD OUEST
Par Linda Douifi - l.douifi@sudouest.fr
Publié le 02/02/2023 à 18h04
Mis à jour le 04/02/2023 à 14h45
Une cinquantaine d’artistes, une trentaine de techniciens, près de 70 bénévoles… Le festival Confluent d’arts, prévu du 6 au 8 juillet au château de La Rivière situé à quelques rangs de vignes de Libourne, est assurément entré dans la cour des grands. Son budget en témoigne : de 70 000 euros lors de sa création en 2017, celui-ci monte désormais à 175 000 euros, dont 60 % de ressources propres (billetterie + bar). D’où un certain soin apporté à l’affiche du seul concert payant. Et pour ce 6e opus, c’est Véronique Sanson qui succédera à Ben Mazué, Catherine Ringer ou encore Thomas Dutronc.
Entourée de dix musiciens
« Véronique Sanson faisait partie de nos souhaits il y a trois ans », confie Dominique Beyly, co-organisateur de ce festival avec Xavier Buffo, le directeur du domaine, et Patrick Duval, du Rocher de Palmer. L’interprète de « Amoureuse », « Besoin de personne » ou encore « Rien que de l’eau » présentera son nouveau show « Hasta Luego », entourée d’une dizaine de musiciens. En pleine tournée des Zénith, cette date girondine dans le majestueux parc du château de La Rivière se voudra exceptionnelle. L’artiste et son équipe, qui se produisent normalement sur des scènes de 14 x 22 mètres, ont ainsi accepté de s’adapter à la dimension – 10 x 12 mètres – de celle prêtée par la Ville de Libourne.
Renaud Hantson, connu pour ses rôles dans « Starmania » et « La Légende de Jimmy », assurera la première partie de Véronique Sanson avec un concert hommage à Michel Berger
Preuve de l’aura de Véronique Sanson, à l’annonce de sa venue mi-décembre, le standard du Rocher de Palmer et la billetterie en ligne ont explosé. Une centaine de places ont été vendues en cinq minutes, 800 le sont déjà et la jauge des 2 000 sera assurément remplie. D’autant que la première partie, un concert hommage à Michel Berger interprété par Renaud Hantson, devrait elle aussi réjouir les fans de Sanson puisque l’artiste est notamment connu pour ses rôles dans « Starmania » et « La Légende de Jimmy ».
Spectacles gratuits
Projection en plein air (jeudi soir) de « Shine a light : The Rolling Stones », le film documentaire de Martin Scorsese et concert de Sandra Nkaké, Victoire du jazz 2012 lors du festival Jazz in Marciac (samedi soir), le festival Confluent d’arts fait la part belle à la musique. Mais son ADN est indéniablement pluridisciplinaire. Danse, cirque, théâtre… Six spectacles familiaux sont à l’affiche. Notamment une découverte déjantée des caves souterraines du château lors d’une drôle de contre-visite réalisée par la Cie Joseph K. Il sera aussi possible de se balader dans un drôle de jardin au milieu de fleurs de fer qui s’embraseront à la tombée de nuit. Une installation poétique de la Compagnie des Mangeurs de cercle.
La Compagnie des Mangeurs de cercles fleurira et enflammera une partie du parc du château avec une drôle de végétation métallique.Kalimba
Et si le festival tient à sa grande gratuité pour démocratiser au mieux la culture dans cette contrée rurale, il se veut aussi une vitrine pour ce territoire enclavé entre Saint-André-de-Cubzac et Libourne. Les vins des domaines de la Rivière seront ainsi proposés à la dégustation, tout comme la brasserie des Trois tertres à Fronsac. Car, rappelons-le, si la culture coûte, elle rapporte aussi.
Festival gratuit, hormis le concert de Véronique Sanson. Tarifs : 39 euros, 30 euros pour les moins de 18 ans, gratuit pour les moins de 12 ans.
VOIR L'ARTICLE EN LIGNE SUR LE SITE SUD-OUEST
Confluents d’art, du 6 au 8 juillet 2023 au château de La Rivière à La Rivière.
Le Résistant : Festival Confluent d’Arts : les bénévoles sont prêts !
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FESTIVAL CONFLUENTS D'ARTS : LES BÉNÉVOLES SONT PRÊTS !
Jeudi soir dernier ils étaient là ! Tous en ordre de marche derrière leur étendard ... l'affiche du Festival Confluent d'Arts !
On parle des bénévoles du Festival. Quand l'affiche paraît, quand Xavier Buffo (directeur du Château de La Rivière) et Dominique Beyly (président de l'association Confluent d'Arts, maire de La Rivière et programmateur du Festival) les invitent au Château, ils répondent présents ! Sachant que l'édition 2023 avec Véronique Sanson en tête d'affiche devrait cartonner.
Dès l'ouverture de la billetterie plus du quart des places étaient déjà vendues.
Donc c'est avec un grand plaisir qu'ils se sont tous retrouvés pour préparer ce nouveau Festival et souhaiter que le cru 2023 soit encore plus beau que le précédant.
Infos .......
Festival Confluent d'Arts 6, 7 et 8 Juillet 2023
billetterie@lerocherdepalmer.fr
Tél.: 05 56 74 80 00
prix des places : plein tarif : 39euros
Moins de 18 ans : 30 euros
Gratuit : moins de 10 ans
Le Résistant : La Rivière / Vœux 2023 : des nouveaux arrivants et une belle dynamique – Valérie BARDIN
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La Rivière / Vœux 2023 : des nouveaux arrivants et une belle dynamique
Dominique Beyly (au centre) entouré d'une partie de son conseil municipalC’est dans l’ambiance chaleureuse de la salle d’armes du Château de La Rivière, prêtée pour l’occasion par Xavier Buffo son directeur, que Dominique Beyly le maire de La Rivière (accompagné d’une partie de son conseil municipal) a présenté ses vœux 2023 à ses administrés.
Et si d’ordinaire les vœux sont un moyen pour le maire d’entrevoir d’heureuses perspectives pour les mois à venir, en ce début d’année, Dominique Beyly a plutôt fait un constat amer de l’année 2022…
Le dérèglement climatique et tout ce qui en a découlé dans notre région, le désintérêt des Français pour les élections, la Russie qui déclenche la guerre en Ukraine et qui entraîne toute l’Europe dans une crise énergétique dramatique, une Coupe du Monde de Football dans des stades climatisés… et à une échelle plus locale le problème avec le Smicval et ses points de collecte, la difficulté aussi, avec les communes voisines regroupées dans le Syndicat Intercommunal de regroupement pédagogique, de maintenir ce service public de proximité que sont les écoles, en sachant que sans les écoles les communes se meurent…
N’ayant pas pu présenter ses vœux depuis deux ans à cause de la pandémie, le maire n’était pas particulièrement joyeux…
Néanmoins, il a pu se réjouir de l’installation de nouveaux arrivants dans le village de La Rivière, nouveaux arrivants qui ont augmenté la population à 410 Riviéroises et Riviérois, inscription de la nouvelle association, Astérie, crée pour avoir du lien et des moments de partage entre les villageois… et surtout le succès du Festival Confluent d’Arts qui après les 6 000 visiteurs en 2022, devrait cette année, grâce à la tête d’affiche Véronique Sanson, pouvoir rayonner encore plus et promouvoir le petit village de La Rivière avec son festival parmi une des meilleures destinations de l’été ! D’autant que le Château de La Rivière se situe parmi les trois sites viticoles les plus visités en Gironde !
Valérie Bardin
Lire l'article en ligne sur le site Le Résistant
RVF – La Revue du Vin de France – Fronsac et Canon-Fronsac – le Jardin secret du Libournais – karine VALENTIN
Dans le paysage vallonné de ces deux appellations bordelaises de l’ouest du Libournais naissent des vins colorés et racés qui vieillissent avec grâce
SUD OUEST – Libournais : Six rendez-vous à ne pas manquer en 2023 – Linda DOUIFI
De la musique, du théâtre, du sport, de la réflexion et du savoir… Il y en aura pour tous les goûts avec des événements connus pour lesquels le public vient parfois de loin
A quoi s’attendre en 2023 au rayon spectacles ? Sur le calendrier, on peut d’ores et déjà repérer la date des événements à ne pas manquer. En Libournais, les rendez-vous festifs se sont multipliés au fil des ans. Il y a les anciens qui ont su se moderniser au fil du temps, à l’image de la Bataille de Castillon ou du Festival international des arts de la rue de Libourne (Fest’arts). Et « les p’tits nouveaux », du vertueux Biotope festival de Saint-Émilion au savoureux Confluent d’arts dans le Fronsadais. Tour d’horizon non exhaustif. … Linda Douifi
SUD OUEST – Spectacles en Gironde : quinze temps forts pour 2023
L’année qui s’ouvre est à nouveau riche en musique, cirque, cinéma, théâtre ou danse, à Bordeaux et dans la métropole. Quelques dates à noter sur vos calendriers pour le premier semestre 2023 … Confluent d’arts, le festival phare du Fronsadais qui mêle musique et théâtre se tiendra du 6 au 8 juillet. Véronique Sanson, le vendredi 7 juillet. Accompagnée de 10 musiciens, elle présentera son nouveau spectacle « Hasta Luego » au cœur du château de La Rivière avec en première partie, Renaud Hantson,
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SUD OUEST – Libournais Véronique Sanson Annoncée pour Confluent d’Arts 2023
La chanteuse sera en tête d’affiche de la manifestation, le vendredi 7 juillet
C’est le premier nom dévoilé par le festival Confluent d’arts du château de La Rivière, organisé en collaboration avec le Rocher de Palmer à Cenon, qui se déroulera du 6 au 8 juillet 2023: Véronique Sanson sera sur scène le vendredi 7 juillet accompagnée de dix musiciens, une occasion unique de découvrir son nouveau spectacle « Hasta Luego ».