SUD OUEST – Libournais : le festival du château de La Rivière déborde dans la rue – Jean-Luc ELUARD


SUD OUEST – Libournais : le festival du château de La Rivière déborde dans la rue – Jean-Luc ELUARD
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« Cendrillon », du théâtre d’objets samedi. © Crédit photo : Scopitone

Par Jean-Luc Eluard

Édition 4bis attendue pour Confluent d’Arts, avec un beau volet d’arts de la rue, Yannick Jaulin en petit format et un concert (complet)
Commençons de suite par la déception : le concert de Catherine Ringer est complet. Tant pis pour les nostalgiques qui voulaient se replonger dans les Rita Mitsouko sans Rita Mitsouko mais, compte tenu du contexte, le festival Confluents d’Arts a mis en place un système d’échange de places entre spectateurs ne pouvant plus venir et ceux ne trouvant plus de place.

Sinon, il y a largement de quoi compenser cette petite contrariété avec un programme dont la variété est le cœur du sujet. Et ce dès le lendemain avec Yannick Jaulin qui se livrera à un exercice inhabituel pour lui, celui du conte-dégustation, où l’accompagnement historié d’une dégustation de vin. Il retrouve là une modestie de la forme vers laquelle il revient après une période d’inflation des mises en scènes et des scénographies. Sans doute une curiosité… Bien conclue dans la soirée par un concert des Romano Dandies, pour qui aime la musique tsigane.

Festival dans le festival
Mais c’est la journée du samedi qui vient rappeler que l’instigateur du festival n’est autre que Dominique Beyli, ancien directeur du festival Fest’arts à Libourne. Et de fait, après avoir joué les rôles secondaires dans les précédentes éditions, les arts de la rue prennent cette année une place plus imposante et constituent un petit festival dans le festival. Conclu par les incontournables Basques de Deabru Beltzak, habitués de Libourne avec leurs spectacles pyrotechniques très fédérateurs.

Mais c’est l’après-midi qu’il faudra chercher des choses plus intimes ou plus personnelles comme les détourneurs de contes traditionnels que sont les Scopitone, dont le théâtre d’objets est en soi un clin d’œil.

Autres détourneurs, de talent : le Collectif du Prélude qui rapte Molière en lui gardant l’essentiel et propose avec « L’Avare » une version loufoque où les principaux rôles sont distribués au hasard entre les comédiens en début de spectacle. Hâbleur et charmant. À l’image de toute une après-midi de rue au château.

Confluents d’art, du 1er au 3 juillet au château de La Rivière à La Rivière.